Le secteur agricole est essentiellement important pour de nombreux pays africains et il est l’un des moteurs du développement durable. Cependant, les pratiques agricoles non durables couples à des défis naturels tels que : le changement climatique, l’augmentation de la population humaine, la dégradation des terres ainsi que les ravageurs et les pandémies ont entravé la capacité du secteur à contribuer au développement durable et de lutter contre la pauvreté́ en Afrique. Cette condition est encore aggravée par l’›insuffisance des capacités institutionnelles pour le développement professionnel, des ressources financières insuffisantes, l’inaccessibilité́ des marches, et le manque d’accès à l’information pertinente et adéquate sur les technologies et pratiques disponibles.

À la lumière de ces défis et conformément à la décision des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine (UA) sur l’Agriculture Biologique (Doc. EX.CL/631 (XVIII), l’Initiative Agriculture Écologique Biologique est née. Cette décision demandait à la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Nouveau Partenariat pour le Développement en l’Afrique (NEPAD) pour lancer et fournir des orientations pour une coalition de partenaires internationaux sur la mise en place d’une Plateforme de l’›agriculture biologique africaine dirigée par l’UA sur la base des meilleures pratiques disponibles, et de fournir des orientations à l’appui au développement des systèmes agricoles biologiques durables.  L’Initiative AEB laisse présager des solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les systèmes agricoles en Afrique. Elle est capable
de soutenir la santé des sols, des écosystèmes et des personnes en s›appuyant sur les principes de l’écologie